Mon parcours musical a commencé il y a plus de 50 ans en tant que musicien, batteur et plus tard en tant que chef d’orchestre.
Après mes premières aventures dans la musique, le tambour en studio est devenu ma passion. J’ai perfectionné cette compétence au Marc Studios à Ottawa et plus tard à Los Angeles, où j’ai passé deux ans aux célèbres Sound City Studios.
Il est devenu évident que la musique était ma vocation et que pour élargir mes aspirations élevées, avec les subventions du Conseil des Arts du Canada en main, j’ai d’abord étudié au Collège Humber, puis j’ai fait des études de « musique du monde » à New York au Drummers Collective. Ces études et un certain nombre de tuteurs privés m’ont donné une base solide pour lancer ma carrière.
J’ai eu la chance de participer à neuf tournées du Spectacle des Forces canadiennes qui m’ont amené en Bosnie, en Afghanistan, à Dubaï et à Alert, notre avant-poste le plus au nord. En plus d’élargir ma perspective musicale, cela m’a ouvert les yeux sur le travail héroïque que nos gardiens de la paix canadiens ont accompli partout dans le monde. Cela m’a fait apprécier d’être un Canadien.
Tout au long de ma carrière, j’ai eu le grand plaisir de jouer avec de nombreux grands noms du jazz ainsi qu’avec des artistes canadiens et internationaux de renom de tous les genres.
Je pense que cette expérience m’a bien préparé à ma relation avec Deborah Davis à la fin des années 90. Notre relation symbiotique était évidente dès le départ. Sa créativité énergique et mon approche calme et pragmatique nous ont permis de produire sans effort des spectacles réussis année après année.
Nous avons diverti les jeunes avec « Choonga Changa » et, plus tard, nous avons diverti petits et grands avec le spectacle principal Canada Roars, « Notre patrimoine canadien, une odyssée musicale ». Au cours de cette même période, avec Deborah à la barre et moi en tant que directeur musical, nous avons développé « What is this Thing Called Jazz », « Satin Dolls » et « Gift of Jazz ».
Les efforts incessants de Deborah pour rendre ses productions plus grandes que nature sont indéniables. J’ai relevé les défis à chaque étape et je suis honoré d’avoir été invité à participer à titre de membre du conseil consultatif de l’Odyssey Showcase. J’aurai l’honneur et le plaisir de participer à l’évolution continue de cette entreprise créative.
Odyssey Showcase reconnaît que les terres sur lesquelles nous sommes rassemblés à Ottawa font partie du territoire traditionnel non cédé du peuple algonquin Anishinaabe qui vit sur ces terres depuis des temps immémoriaux.
Odyssey Showcase remercie chaleureusement le soutien de ses partenaires financiers.
All photos by Alan Dean Photography, photolafontaine, Stephen Willcock and Richard Tardif with permission.